Prêt à découvrir si votre projet est réalisable ?
Investir dans un parking à la bonne place !
Où investir et à quel prix?
Faire un investissement locatif parking c’est un peu suivre les mêmes logiques qu’un investissement immobilier locatif. Villes où faire un investissement locatif ?
Suivant les villes que vous choisissez pour acheter un ou des parkings, les prix varient selon l’importance de la ville, sa réputation, et le prix de son foncier. Par conséquent, vous paierez 3 fois plus cher un parking à Lyon ou à Bordeaux qu’à Angers ou Saint-Etienne. En moyenne, les prix s’expriment entre 10 000€ et 30 000€, sachant que deux variantes interviennent, si c’est en centre ville c’est plus cher encore et si c’est un box ou un garage c’est 25% plus cher. Paris reste la ville la plus chère de France même pour les parkings.
En tout état de cause, suivez la même procédure qu’une maison pour acheter votre parking. Passez par un notaire, ne versez aucune somme avant signature d’un compromis par devant notaire et soyez prudent sur l’environnement de la place de parking. Vous ne pourrez pas louer un parking dans une zone ou un quartier dont la sécurité est mauvaise.
Les fondamentaux rendement et rentabilité
Vous connaissez la définition de ces deux notions rendement et rentabilité ?
Si vous faites le bon choix et que votre parking se valorise doucement tous les ans, la rentabilité locative peut se situer entre 6% et 10% brute. C’est aussi une belle manière de diversifier son patrimoine immobilier.
Le bon choix répond à des fondamentaux propres à l’investissement immobilier. Vous devez donner une attention particulière au choix de la ville, à sa fréquentation, à ses commerces de ville, à ses tensions pour circuler et se garer et aux projets immobiliers dans le secteur. Existe-t-il aujourd’hui ou demain un projet de parking public ?
Enfin, comme un appartement, le parking doit répondre à des attentes logiques de commodité, la hauteur, l’accessibilité, l’équipement et la dimension des places.
Détails des charges et frais à prévoir
Lorsque vous souhaitez connaître votre rendement locatif potentiel, des critères sont à prendre en compte pour le calculer. Le rendement locatif et la rentabilité locative
La bonne nouvelle est qu’avec la loi Alur, l’agent immobilier doit afficher les charges à venir, comme le prix, les frais de notaire, la taxe foncière, les frais de gestion etc.
Suivant la ville, les charges sont plus ou moins élevées (Paris > Toulon par exemple). Il en est de même pour la taxe foncière, reste à voir si vous faites gérer la location de votre parking, chose que je vous recommande pour la fréquence des changements de locataire.
Faites gérer la location de vos parkings
Le bail
Certes le contrat de bail est aisé à rédiger (Articles 1713 et suivant du Code civil), mais il est préférable de faire gérer la location de vos parkings par un professionnel. Que la durée soit d’1 mois ou de 6 mois ou plus, le changement de locataire demande du temps et le confort d’un gestionnaire est appréciable surtout si vos parkings sont loin de votre domicile (comptez 7% de frais de gestion). Comme pour un appartement en location saisonnière, prenez soin dans la rédaction des clauses de résiliation en cas d’impayés. Guide du loueur
Loyer et fiscalité
Les loyers suivent le prix des villes où le parking se situe. De plus, suivant sa commodité et sa nature (parking ou box ou garage) les prix varient de 25%. Les loyers sont libres et révisables à souhait sachant que le prix du marché s’étale de 100€ par mois (pour Paris) à 70€ (en région).
Les loyers sont à déclarer tous les ans dans vos revenus fonciers. Deux régimes s’appliquent :
- Le micro-foncier : pour les revenus fonciers annuels inférieurs à 15 000€, sur lesquels le fisc applique un abattement de 30% avant taxation suivant un barème progressif impot.gouv.fr
- Le régime réel : pour les revenus fonciers supérieurs à 15 000€ ou si vos charges excédent l’abattement fiscal de 30%, vous pourrez déduire vos charges réelles (entretien, assurances, charges de copropriété, taxe foncière, frais de gestion) et les intérêts d’emprunt sans plafond. Il y a donc une étude à faire avant de choisir son régime d’imposition des revenus fonciers.